Saturday, May 31, 2008

Redécouvertes

Chronique radiophonique diffusée il y a, hum, 25 minutes à l'émission Nulle part ailleurs (Radio-Can, Sudbury). Quasiment du direct, quoi! Et si vous voulez l'entendre avec vos oreilles, elle sera sur le site de la station d'ici quelques jours.

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Moi, je vais vous dire franchement, en tant que parent, je trouve qu’on exagère un peu le côté émouvant du regard d’un enfant.

Vous savez, quand on entend dire que c’est tellement chouette d’avoir des enfants, parce qu’on redécouvre le monde à travers leurs yeux? Qu’on retrouve la magie des choses qu’on a fini par trouver ordinaires avec les années qui s’accumulent? Personnellement, j’ai l’impression qu’on a parfois de bonnes raisons de trouver certaines choses ordinaires : c’est parce qu’elles le sont.

Voir le monde avec des yeux d’enfants, c’est voir une limace dans le jardin et avoir envie de la manger. C’est aussi s’extasier sur quelque chose d’aussi improbable que, disons, du sable. « Maman, maman! Viens toucher comme c’est doux et chaud, du sable! » La première fois, vous souriez de l’enthousiasme de votre enfant devant une matière qui, elle le saura bien assez vite, est peut-être chaude et douce entre les doigts mais se transforme en saloperie rugueuse lorsqu’elle s’infiltre dans vos chaussures, vos cheveux, ou même pire. Néanmoins, en bon parent, vous vous exclamez, enthousiaste : « Maman change la couche de ton petit frère et elle arrive tout de suite. » Mais l’autre matière douce et chaude qui a envahi la couche de Bébé vous fait cependant oublier tout le reste.

« Maman! T’es pas encore venue toucher mon sable! », vous répète-t-on une demi-heure plus tard, d’un ton légèrement agacé. C’est que, bon sang, le sable, vous l’avez touché et retouché de nombreuses fois au cours de votre vie, et pour être franche, en tant qu’adulte, vous avez depuis longtemps découvert qu’il existe d’autres choses douces et chaudes que vous toucheriez plus volontiers que du banal sable de chez Canadian Tire. « J’arrive dans cinq minutes! », hurlez-vous, en vous empressant immédiatement d’oublier ce que vous venez tout juste de promettre.

Deux heures plus tard, on tire sur votre jupe : « Maman. Le sable. » Excédée, vous déléguez alors Bébé pour aller y toucher à votre place, au maudit sable. Ce qu’il s’empresse de faire. Et non seulement il le touche, mais il le prend à pleines mains et il le jette dans les yeux de sa grande soeur qui expérimente alors la douceur et la chaleur des grains de sables coincés sous la paupière. Elle pleure, il pleure, et vous priez pour que votre conjoint arrive au plus vite pour lancer vos deux petits monstres dans ses deux bras doux et chauds, et qui sont bien mieux d’être accueillants.

Parfois aussi, être soi-même vu à travers des yeux d’enfants, c’est pas nécessairement positif. Quand votre rejeton, dans l’autobus, vous demande de sa voix haute et claire : « Maman, pourquoi le Monsieur assis à côté de nous a les dents oranges? », vous aimeriez bien qu’il ferme ses yeux d’enfants une fois de temps en temps. Et sa bouche aussi, par la même occasion.

Et même quand ça a l’air positif d’être vu par des yeux d’enfants, on peut se poser de sérieuses questions. Vous savez par exemple que la petite voisine cultive un fétichisme avancé pour les robes de princesses et que ses yeux s’écarquillent à la moindre poupée Barbie peinturlurée comme un travesti qui se serait fait capturer par le Cirque du Soleil. Or, quand cette même petite voisine pose sur vous ses yeux d’enfants, les écarquille et s’exclame «T’es tellement bellllle Madame» alors que vous vous apprêtez à partir pour une importante réunion d’affaires, vous avez tendance à vous poser des questions sur la couleur peut-être un peu trop vive de votre nouveau rouge à lèvres ou sur la bienséance de vos talons hauts. Vous résistez à l’envie de fondre en larmes, mais vous rentrez quand même à la maison vous changer encore quatre fois avant de partir.

Et puis la redécouverte, comme son nom l’indique, c’est pas la vraie nouveauté. Ça enlève quand même le « oumph » d’une histoire de déjà savoir comment elle va finir. Pourtant, les enfants, ils peuvent écouter Aladin cinq fois de suite sans aucun problème, et ce, tous les jours pendant trois ans. Avouons que c’est tout de même préoccupant. Et parlant d’histoires qu’on répète à n’en plus finir, c’est quand on est parent qu’on se rend compte que l’humanité roule sur un capital de blagues assez restreint. Voulez-vous bien me dire comment ça se fait qu’en 2008, on est encore pognés avec Pète pis Répète? Pis la madame qui avait deux fils, Sam et Pique? Aujourd’hui, vous vous plaisez à imaginer Pète et Répète assis dans leur chaloupe, tout vieux et ridés, en train de tourner une publicité de couches pour adultes : « Tu sais comme moi, Répète, que passer sa vie sur un bateau, ça exige des solutions alternatives pour se soulager ». Et Sam et Pique, on peut espérer qu'ils ont enterré leur fatigante de mère depuis longtemps. Et on peut même imaginer qu’ils sont eux-mêmes parents de deux enfants, deux filles, qu’ils ont appelées Calamine et Vagisil, question de remettre un peu d’équilibre dans l’Univers.

Sur ce, permettez-moi de me changer les idées d’Aladin et de retourner tranquillement à la lecture de mon roman policier. C’est vrai, les intrigues sont aussi toujours les mêmes, mais au moins, c’est pas comme les vieilles blagues : les noms des personnages changent. Et tiens, je vais peut-être même accompagner ma lecture d’un petit gin tonic. Le gin tonic... Voilà bien quelque chose que je ne me lasserai jamais de redécouvrir...

Monday, May 26, 2008

Ignorance is bliss

Fille Aînée -- Maman, je sais comment on appelle ça, le poil en dessous des bras.

Mère indigne -- Ah oui? (Y'a un nom pour le poil en dessous des bras? Pouf pouf... Le poil, euh, pubien?... ah, non, c'est pas ça, ça c'est ailleurs...) Comment on appelle ça?

Fille Aînée -- Les menstruations.

Mère indigne -- Euh...

Fille Aînée -- C'est ça que mes amis disent à l'école.

Mère indigne -- Eh bien, euh, ils se gourent. C'est pas ça.

Fille Aînée -- Ben c'est ça que mes amis disent à l'école.

Mère indigne -- Les menstruations, c'est du sang.

Fille Aînée -- (Cligne, cligne.) Ben c'est pas ça que mes amis disent à l'école.

Mère indigne -- C'est du sang qui sort par la zézette une fois par mois quand notre corps comprend qu'on n'a pas de bébé dans notre ventre. Notre corps, euh, à chaque mois il construit un petit coussin, genre, en sang, puis quand aucun bébé ne vient s'installer, ben, le coussin sort. En sang.

Fille Aînée -- (Cligneclignecligneclignecligne. Cligne.) En tout cas, c'est pas ça que mes amis disent à l'école. Pis en tout cas, faut que j'aille dans ma chambre.

Mère indigne -- Super. On s'en reparle le plus tard possible, OK?

Saturday, May 24, 2008

Blogu'or... Époustouflant!

D'abord, je suis époustouflée d'avoir gagné dans la catégorie "Meilleure Bedaine", c'est pas tous les jours qu'on peut se vanter d'une chose pareille! Merci à tous!

Et ensuite, encore plus époustouflant est le gala lui-même, élaboré par la Fêlée et l'Ex-Ivrogne. Ils ont fait un travail du tonnerre, et je pense franchement que je ne me suis jamais autant amusée à regarder un gala. Les Oscars? De la small beer à côté de ça! Mille fois bravo à ces deux pionniers de la blogosphère!

Friday, May 16, 2008

Père indigne se mouille

Vous pouvez entendre le témoignage émouvant que Père indigne a livré au Salon du livre de Sudbury sur le site de l'émission Nulle part ailleurs.

Tout ce qu'il dit est vrai.

Saturday, May 10, 2008

Les joies de la lecture

Puisque je suis à Sudbury pour le Salon du livre (très chouette en passant, et où j'ai rencontré l'auteure du blogue La Petite Fumée, qui publiera aussi son livre bientôt, ainsi que Louise Desjardins, une femme et auteure éminemment intéressante), j'ai lu en direct mon billet à l'émission Nulle part ailleurs. Vous pouvez le lire ci-bas. Et si nous sommes chanceux, l'équipe de l'émission mettra aussi en ligne sur son site un billet exclusif de Père indigne, que ce dernier a préparé en cachette et qui a été diffusé juste avant mon intervention. Vous serez alors au courant de mon terrible secret: Père indigne est plus drôle que moi!

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Moi, je dois vous dire franchement, en tant que parent, je suis 100% pour l’alphabétisation des enfants. Et plus vite on les alphabétise, mieux c’est.

Bon, c’est sûr, on veut tous que nos enfants aiment la lecture. Et au début, c’est pour des raisons nobles. On nous a tellement répété que lire, c’est important pour le bien-être de nos tout-petits. Toutes les belles couleurs dans les livres, ça les stimule – c’est sûr, ça les stimule à laisser des traces de dents sur la couverture, à déchirer les pages et à barbouiller les images, mais qu’à cela ne tienne. De toute manière, la lecture, c’est une si belle activité à faire avec son enfant : on lit une belle histoire ensemble avant le dodo, jusqu’au moment où on tombe nous-mêmes endormis dans le lit de Fiston pendant que ce dernier se relève pour aller dévaliser la crème glacée. Mais surtout, la lecture éveille nos bambins à la fantaisie, à l’imagination, à la manière de raconter des histoires, un art qui leur sera bien utile lorsqu’ils auront atteint l’adolescence.

C’est avec toutes ces excellentes raisons en tête qu’on instaure avec Fiston la jolie tradition de l’histoire avant le dodo. Et c’est là qu’on fait la connaissance de Monsieur Zozo, qui adore aller au zoo.

Votre enfant, lui, adore Monsieur Zozo. Il ne s’en lasse pas. Et si ça continue comme ça, vous avez peur qu’il ne s’en lasse jamais et n’accepte pas de s’en séparer même lorsqu’il sera plutôt en âge de lui préférer le Kama Sutra.

A priori, vous n’avez rien contre Monsieur Zozo. Les 10 premières lectures sont même plutôt agréables. Le méchant et énorme lion, qui capture Monsieur Zozo lorsque ce dernier s’approche trop près de sa cage, voulait seulement briser sa solitude et ne cherchait après tout qu’à se faire un ami. Vous tenez d’ailleurs à peu près le même raisonnement lorsque vous sortez le gin tonic après une dure journée au boulot. Mais après la 1425e lecture de « Monsieur Zozo va au zoo », comment dire? Il vous vient comme une étrange envie de mettre un peu de variété au menu.

Par exemple, après avoir annoncé que s’avançait «le méchant et énorme lion», vous succombez à l’envie d’ajouter un original «poil au menton». Mais mal vous en prend. Vous découvrez en effet que Fiston est en réalité un véritable gardien du culte de Monsieur Zozo, et ne supporte pas que vous salissiez cette littérature sacrée. Le lion, tu sauras, Maman, que ce n’est pas parce qu’il porte une crinière qu’on peut lui dire impunément «poil au menton». Pas non plus de poil aux doigts pour la girafe Rita, et les perroquets Pico et Tutu n’ont pas non plus de poil... nulle part.

Ce manque total de souplesse venant de votre progéniture ne cesse de vous attrister. En effet, lorsqu’on y pense un peu, nos enfants sont horriblement à plaindre. Dans leurs livres à eux, point des merveilleux ingrédients qui rendent la littérature pour adultes vraiment supérieure, j’ai nommé l’amour torride et le sang. Vous rêvez de pouvoir raconter la vraie histoire de Monsieur Zozo, dans laquelle l’énorme lion, en réalité un agent de l’escouade anti-drogue, capture Monsieur Zozo et l’éventre de ses griffes acérées pour trouver dans son estomac des sachets remplis d’héroïne. Ces sachets, Monsieur Zozo devait les livrer aux cruels perroquets, Pico et Tutu, membres de la filière colombienne. Mais le lion est lui-même corrompu jusqu’à l’os et, avec l’argent de la drogue, il s’enfuira avec le gardien de sécurité du zoo sur une île du Pacifique où pourra enfin s’épanouir leur amour interdit, au milieu des palmiers et des noix de coco aux formes évocatrices. Ils vivront heureux... enfin, jusqu’à ce que les perroquets les retrouvent et rapportent leurs yeux, en guise de trophée, à la girafe Rita, qui menait tout depuis le début.

Mais évidemment, il est hors de question que vous racontiez cette belle histoire à Fiston, et chaque soir, vous vous retrouvez face à face avec Monsieur Zozo, qui semble vous narguer un peu plus chaque fois en ayant l’air de dire : «Si tu me touches, tu vas avoir affaire au cartel de Medellín.»

C’est ainsi qu’un soir, votre mari remarquera de nouvelles traces de dents, les vôtres, sur la couverture du livre maudit, et il vous jettera le regard résigné de celui qui comprend que dorénavant, c’est lui qui sera de corvée de Zozo.

C’est aussi à peu près à ce moment-là que vous comprenez qui a orchestré les premières campagnes d’alphabétisation : des parents, comme vous, qui n’en peuvent plus de Zozo et du zoo et qui veulent à tout prix que les enfants, surtout les leurs, apprennent à lire au plus sacrant.

Mais il y a de la lumière au bout du tunnel. Hier soir, Père indigne m’a proposé une thérapie : son plan consiste à nous faire reconstituer l’histoire de «Zozo qui va au zoo», mais au lieu d’être Zozo, le héros, c’est moi, Zézette, et je me fais capturer par un gros gorille poilu qui tient beaucoup à briser sa solitude. Si c’est ce que ça prend pour me réconcilier avec le livre préféré de Bébé, je crois que je suis prête à faire un effort...

Friday, May 09, 2008

Billet radio de demain

Je lirai mon billet en direct de Sudbury demain, à 9h20, à l'émission Nulle part ailleurs, que vous pouvez écouter sur le Net. L'émission sera enregistrée au Salon du livre de Sudbury. Si vous êtes dans le coin, passez faire un tour!

Sunday, May 04, 2008

Changement de paradigme

Billet radiophonique diffusé hier matin à l'émission Nulle part ailleurs (Radio-Canada, Sudbury). Le billet audio sera bientôt en ligne sur le site de l'émission.

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Moi, je dois vous dire franchement, en tant que parent, je suis éblouie. Éblouie de voir à quel point avoir des enfants change notre vision du monde.

C’est vrai, tout le monde le sait, quand on a un enfant, on recommence à voir les bourgeons qui fleurissent au printemps (en même temps que les crottes de chiens qui émergent au parc et qui fascinent nos tout-petits) et on apprécie davantage le moment présent (surtout quand les enfants sont au lit). Puis prendre un enfant par la main, comme disait Yves Duteil, c’est tellement émouvant... Remarquez, on pourrait aussi changer les paroles pour :

Prendre un enfant par le bras
Pour le sortir du IGA
S’il pète une crise devant le rack à bonbons
Et qu’il prend ses parents pour des cons

... mais bon, on y reviendra sûrement dans une autre chronique.

Tout ça pour dire que les enfants, ça nous transforme d’une manière qu’on n’avait pas prévue. Par exemple, je ne sais pas pour vous, mais maintenant, quand je porte des souliers à lacets, je fais toujours des doubles noeuds, sinon, je me sens moins en sécurité. Et quand je vois certaines personnes se promener dehors à -10ºC sans leur tuque, je me demande quel genre de parents ils ont pour les laisser sortir comme ça de la maison le matin. D’ailleurs, je profite de l’occasion qui m’est donnée pour dire mes collègues de travail que c’est moi qui ai cousu leurs gants à leurs manches de manteau. Ils ne m’ont jamais remerciée, mais je sais qu’ils savent que c’était pour leur bien.

Aussi, depuis que j’ai des enfants, je ne pourrais pas être serveuse au restaurant. Les clients ne pourraient pas me commander une bavette de boeuf sans que j’essaie de l’attacher autour de leur cou. En plus, je serais toujours en train de souffler sur leur assiette en disant : « Attention! C’est chaud-chaud-chaud! » Et je ne sais pas jusqu’à quel point ils apprécieraient de se faire débarbouiller le bec après leur dessert.

Quand on a des enfants, on reconnaît aussi, infailliblement et chez n’importe qui, le twist de l’envie de pipi. Dès les premières nanosecondes, on sait ce qui se passe dans la région de leur slip et après une minute, on a envie nous aussi : envie d’en finir et d’aller les asseoir nous-mêmes sur la toilette. C’est pour ça que, si je donne une conférence dans un colloque et que je vois quelqu’un s’agiter sur son siège de plus en plus nerveusement, je n’hésite pas à m’interrompre : « Les toilettes sont au bout du couloir à gauche, Monsieur. Oui, vous, avec la cravate rayée. Allez-y, sinon vous allez avoir un accident! » Je ne sais pas pourquoi, mais en général, les gens à qui je dis ça, ils ne reviennent jamais pour entendre la fin de ma présentation.

Mais je dois dire que l’autre jour, dans l’avion, j’ai atteint le fond du baril. Mon voisin de siège, un inconnu, s’est mis à me raconter tous ses malheurs en long et en large. Si encore il avait été question de mésaventures sexuelles avec des personnalités connues, je l’aurais écouté jusqu’au bout, mais non. Il m’entretenait d’hypothèque et de prêts REER, et horreur, il s’est même mis à me parler de ses enfants. Mais au bout d’un moment, il s’est mis à se débattre. C’est parce que, sans même m’en rendre compte, j’essayais de lui fourrer dans la bouche une vieille suce qui traînait dans le fond de ma poche. Ça n’a pas tellement bien marché. Il a appelé ça une « atteinte à son intégrité physique », les agents de sécurité sont intervenus... Je leur ai dit que ça suffisait, j’ai compté jusqu’à trois et comme ils ne me lâchaient pas, je les ai tous envoyés réfléchir dans leur chambre.

Ça non plus, ça n’a pas tellement bien marché. En ce moment même, je vous parle en direct d’une cellule capitonnée et insonorisée, vêtue d’une chemise blanche à très longues manches. Mais ce n’est pas si désagréable. Ils m’ont laissé la su-suce et Père indigne est venu me porter un biberon de gin tonic. J’espère seulement que ma maman viendra me lire une histoire avant le dodo...

Friday, May 02, 2008

Chronique radio

Juste un petit mot pour vous dire que ma chronique à l'émission Nulle part ailleurs (Radio-Canada, Sudbury) sera en onde demain matin à 8h20. Je la mettrai sur le blogue après l'émission, comme d'hab.

J'aurai aussi la chance de lire ma chronique en direct le 10 mai, puisque je serai au Salon du livre de Sudbury du 9 au 11. Si vous êtes dans le coin, vous passerez me voir!

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Pour ceux que ça intéresse, j'ai aussi mis des liens dans la colonne de droite vers des G.M. (Gentils Médias) qui parlent de Mère indigne. Sur le lien vers Archambault, il y a même des photos de la robe de Georges, avec, parfois, une fascinante ligne de bobettes en prime.

C'est Jean-Louis qui va être content.