Wednesday, September 30, 2009

À vos agendas!

Élise et moi sommes heureuses (en fait, extatiques) de vous inviter au lancement des Joies de la maternité (poil au nez) qui se tiendra le 9 novembre prochain au Café Lézard!

Thursday, September 17, 2009

Spare ribs et name dropping

Oh, là là, les filles. Soeur indigne m'en doit toute une.

L'autre jour, j'ai parlé à Stéphane Archambault (c'est le gars, sur la photo) des spare ribs de Soeur indigne, et il m'a demandé la recette.

Vous devez savoir que les spare ribs de Soeur indigne, c'est de la dynamite. En vacances, j'ai mangé toutes sortes de choses, dont du confit de canard, du foie gras poêlé, du foie gras pas poêlé, des Papous papas à poux et des Papous à poux pas papas, des affaires vraiment super bonnes, mais mon meilleur repas, ça a été les ribs de Soeur indigne. Je ne pouvais pas m'empêcher d'en manger, une rib après l'autre. Comme du pop corn, genre, sauf que c'était des gros spare ribs tendres et dégoulinants. La meilleure chose que j'ai jamais mangée de ma vie.

Alors bon, j'ai donné la permission à Soeur indigne d'écrire à Stéphane Archambault pour lui envoyer sa recette - je suis une grande âme, je sais. Et elle, qu'est-ce qu'elle a fait? Elle en a profité pour lui envoyer un courriel tout cute et rigolo, sans doute pour lui prouver qu'on a tous de l'humour, dans la famille, et pas seulement moi, comme j'aime bien le laisser croire habituellement.

Bref.

Je suis littéralement ulcérée.

Je vous transmets par la présente le courriel de Soeur indigne, pour que vous puissiez partager mon outrage (et surtout pour que vous puissiez avoir aussi la recette, bon sang, je pense que je vais faire ça pour souper ce soir -- juste pour moi, je vais commander de la pizza pour les autres, gnac, gnac).

***

LE COURRIEL INFÂME:

Soeur indigne: "Aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!! Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!! Noooooooooooooonnnnn!?! Tu me niaiseeeeeeeeeeeeeees????"
Mère indigne: "Ben non. Calmos Sister. J'ai parlé de ta recette à Stéphane Archambault pis y la veut."
Soeur indigne: "Shit. Qu'est-ce que je vais porter?"
Mère indigne: "(Silence, puis soupir) Juste par courriel, Soeur. Pas de livraison."
Soeur indigne: "Hon. Ok. Je note."

Donc, voici la recette de spare ribs, héritée de la grand-maman de mon légitime époux (oups, je viens de dire que je suis mariée, moi là?). Elle est très compliquée.

1/2 tasse de sirop d'érable
1/3 de tasse de sauce soya
1 1/2 tasse de ketchup
6 gousses d'ail
2 oignons
1.5 kg de baby ribs (porc)

Mettre viande et oignons coupés dans de l'eau fraîche; faire bouillir pendant 40 minutes (c'est tout le secret de la tendreté).
Sauce: mélanger tous les autres ingrédients.
Égoutter la viande puis y ajouter la sauce.
Cuire au four à 400F (ou sur le BBQ) pendant 20-25 minutes.

"La fois que" Mère indigne y a goûté, c'était sur le BBQ. Elle n'en est pas encore revenue.
Mais peut-être que c'est parce qu'elle était en bonne compagnie. Ça goûte peut-être pas pareil si je suis pas là.

Bonne journée!

Soeur indigne

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Régalez-vous!

Wednesday, September 16, 2009

Transformation extrême

Il se passera des choses étranges sur ce blogue au cours des prochains jours. N'y prêtez pas attention autrement que pour supputer que c'est son génie à elle qui est derrière tout ça.

Entretenir la flamme

Ça y est. Vous n'en pouvez plus d'attendre que sorte en librairie "Les joies de la maternité (poil au nez)". Je le sens, je le sais, je le scie, je le sue, je le sot.

Alors voilà, Élise et moi, on vous en montre quelques autres extraits, question de garder vivante la flamme de la douce attente dans vos coeurs de lecteurs.

Élise a mis une illustration sur sa page Facebook, ici.

De mon côté, je vous offre un conseil provenant du Docteur Fears, un spécialiste qui a obtenu son doctorat dans l'art de vous donner la trouille, quoi que vous fassiez:

Un ami qui lui veut du bien
par le Docteur Fears

Votre enfant a un ami imaginaire qu'il préfère à tous ses autres copains, à vous-même, à son chien Tigrou et même à la troisième voisine qui lui offre toujours des bonbons?

Il n'y a pas de quoi s'inquiéter outre mesure. En effet, selon des études récentes, le syndrome de l'ami invisible peut être très bénéfique pour votre enfant.

Au point de vue langagier, ce dernier deviendra un expert dans l'art d'entamer et de soutenir des conversations anodines à bâtons rompus, ce qui lui sera d'une utilité avérée dans les dîners d'affaires.

Au plan moteur, vous pouvez facilement tirer profit de l'ami imaginaire de votre bambin pour lui faire finir son assiette ("Oh, regarde, Coco a mangé tous ses brocolis, lui!") ou pour l'inciter à s'habiller plus vite ("Coco t'attend dans la voiture et il pleure, vas-tu bien finir par le mettre, ce maudit pantalon?").

Par contre, cet ami invisible risque de mettre votre autorité en péril lorsqu'il vous tirera la langue ou vous adressera, à votre insu, des gestes outrageusement obscènes. Vous réglerez le problème en allant perdre Coco lors d'une expédition familiale dans la jungle amazonienne; les photos représentant des anacondas au ventre bien plein finiront de convaincre fiston de la fin tragique de son meilleur ami.

Apprenez ensuite comment gérer le deuil de votre enfant grâce au fascicule du Dr. Fears: " 'Il l'a bien cherché' : la mort accidentelle expliquée aux 5 ans et moins'".

Tuesday, September 15, 2009

Mère indigne dans le Enfants Québec

Mamie indigne m'annonce que le numéro du Enfants Québec dans lequel se trouve ma première chronique à quatre mains (écrite avec la pétillante Catherine Goldschmidt) sera bientôt en kiosque! (Elle travaille dans une bibliothèque, elle a toutes les primeurs. Ça devrait être bientôt disponible, tout de même. Je vous ferai signe.)

Catherine et moi avons écrit notre premier texte sur la manière dont on s'imagine que nos enfants quitteront la maison. On s'est bien amusées à l'écrire, j'espère que vous aimerez le résultat.

(Ma mère dit que c’est très bon, mais c’est ma mère, n'est-ce pas.)

Saturday, September 05, 2009

Autre temps, autres textes

Je sens chez vous, chers lecteurs, comme un grave questionnement qui vous ronge l'intérieur. Si, si, je vous jure, et ça me perturbe à un point tel que ça doit bien faire trois semaines que je n'ai pas tondu la pelouse.

Alors voilà, puisqu'il le faut (et puisque que le gazon devient vraiment trop long pour le goût des voisins), je prends la peine de vous rassurer. Ce n'est pas parce que j'écris moins ici que j'ai arrêté d'écrire. Oh, que non!

Primo, j'écris des rapports super sulfureux au travail. Que voulez-vous, y faut c'qu'y faut.

Deuxièmement, j'ai écrit des nouvelles. Enfin, une nouvelle. Mais toute une! Un must pour ceux qui aiment le genre, euh, le genre de nouvelles comme dans "ouain, c'est un genre". Vous allez adorer.

Troisièmement, vous vous souvenez qu'Élise m'a esclavagée comme ça ne devrait plus être permis de nos jours, et je viens de recevoir la magnifique maquette du livre auquel j'ai contribué, Les joies de la maternité (poil au nez), qui sera prêt à vous éblouir dès novembre prochain.

Quatrièmement, j'ai même donné dans la préface. Deux mères sympathiques et bien sous tous rapports (mais pas trop), Anik et Julie, m'ont demandé d'en écrire une pour leur livre, Imparfaite, et alors?, qui paraîtra cet automne. J'ai dit oui, et aujourd'hui, sur leur blogue, elles ont la gentillesse d'annoncer que "la préface est signée!". Je dis "la gentillesse" parce qu'entre nous, le miracle, ce n'est pas qu'elle soit signée, mais bien écrite! Ça m'a pris exactement quatre mois et 28 minutes pour la pondre. Quatre mois à leur dire que c'était bientôt prêt, et 28 minutes pour l'écrire. On est comme ça, nous, les honorables gens de lettres, on laisse mariner nos Alpha-Bits longtemps sur le comptoir avant de faire quelque chose avec. Mais bon, elle sont contentes! Et leur livre va être génial! Je vous invite à aller visiter leur blogue pour en avoir un avant-goût.

Sur ce, je vous laisse. J'ai une liste d'épicerie à écrire, et vu l'état du frigo, ce n'est pas le moment d'avoir le syndrome de la page blanche!

P.S. Vous pouvez me remercier, je vous ai épargné le titre "Préface de puce", même si cela signifiait mettre une croix sur une charmante contrepèterie.

Thursday, September 03, 2009

Petite vie

Bébé, dehors - Maman! MAMAAAAAAAAN!

Mère indigne, qui lave inexplicablement la vaisselle - Ça va pas, chérie?

Bébé, en larmes - La fourmi, elle est mourie! Maman, c'est trop triste, la fourmi est mourie, elle est morte, elle est morte!

Mère indigne, lavant - Ah, oui, c'est triste, hein.

Bébé - Elle est morte. La fourmi est morte. MORTE. (Sanglot, sanglot.) MORTE POUR TOUJOUUUURS! Viens voir.

Mère indigne, contemplant une fourmi vraiment toute aplatie - Ah, oui. Morte pour toujours, j'en ai peur.

Bébé, la tête renversée vers le ciel - Rhââââ... (Sanglot.)

Mère indigne - On dirait que quelqu'un l'a écrasée.

Bébé, d'un ton soudainement plus sobre - Oui, c'est moi. Regarde, je mets mon doigt dessus pis ça colle. HAHAHA!

Mère indigne - On n'est pas grand chose.